La certification Qualiopi apparue en 2022 avec la promulgation de la loi Avenir Professionnel vient garantir la qualité des services dispensés par les organismes de formations et autres centres de formations professionnelles. Son obtention repose essentiellement sur la validation de critères spécifiques et partie intégrante de 3 audits de contrôle (audit initial, audit de surveillance, audit de renouvellement). Chacun de ces critères implique un certains nombre de normes à respecter. Formités, expert dans l’accompagnement des organismes de formations fait un focus sur le critère 1 : l’information au public.

Qu’entend-on par « Information au public » ?

Le critère 1 du référentiel Qualiopi est l’un des fondamentaux de cette certification. C’est ce qui va conduire à l’obtention d’un niveau de qualité répondant aux exigences d’une expérience client & Apprenant. Communiquer de façon claire et transparente permet à un organisme de formation de transmettre des éléments en toute confiance aux futurs apprenants.

Par ailleurs, respecter l’information au public permet aux acteurs de la formation de faire valoir leur expertise pédagogique, logistique et fonctionnelle dans leur domaine d’enseignement. Offrir des informations transparentes et détaillées contribue à apporter des réponses claires et spécifiques aux besoins des futurs apprenants. C’est grâce à cette transparence sur l’information que l’organisme de formation va rendre le choix des clients plus facile, leur permettant d’avoir une image précise de leur montée en compétence potentielle.

Formations en présentiel, distanciel, synchrone ou asynchrone, en inter ou intra entreprise, le référentiel Qualiopi exige un minimum d’informations avant toute contractualisation. Les exigences du critère 1 sont articulées autour de 3 axes fondamentaux :

  • La diffusion de l’information
  • L’exhaustivité
  • Les taux d’obtention de la certification

La diffusion : 1er pilier de la transparence sur l’information

Le critère 1 de la certification Qualiopi nécessite que l’information diffusée au public soit accessible, détaillée et vérifiable. Ces informations ne doivent pas être diffusées de façon globale, mais bien de manière individuelle, pour chacune des formations ou actions dispensées. Les présentations des formations doivent contenir les points suivants :

  • Prérequis : les conditions préalables pour recevoir les prestations déterminées
  • Objectifs : listes des aptitudes et compétences évaluables et celles visées tout au long du parcours de formation
  • Durée : la durée doit être indiquée en heures ou en jour et indiquée si elle est forfaitisée ou estimée
  • Modalités et délais d’accès : ce point spécifie les conditions d’inscription aux formations et la durée de traitement entre la demande et le début de la prestation
  • Tarifs : prix de la formation ou conditions tarifaires
  • Contacts : doivent être mentionnées les informations permettant de rentrer en contact avec l’organisme de formation
  • Méthodes déployées : les modalités pédagogiques et tous les moyens utilisés pour réaliser la prestation doivent être indiqués
  • Modalités d’évaluation : les moyens et critère d’évaluation pour permettre de mesurer les progrès et l’évolution de l’apprentissage doivent être indiqués.
  • Accessibilité : doivent également être indiquées les mesures mis en place pour l’accueil et l’accès des publics en situation de handicap.

Seule, la présence de toutes ces informations permettra la validation du critère de diffusion. La réalisation d’un audit blanc avec un expert comme Formités, vous apportera un œil qualifié pour valider ou non ce point.

L’exhaustivité : axe central de la transparence de l’information

Une fois les critères de diffusion de l’information satisfaits, il convient de mettre en place des critères de résultats spécifiques aux prestations réalisées et au public visé. Cet indicateur a pour but de déterminer la valeur de l’expertise de l’organisme de formation ou du prestataire. Pour valider ce point du référentiel Qualiopi il convient de montrer que des données chiffrées sont diffusées et qu’elles retranscrivent le niveau de performance des formations dispensées. Les données chiffrées portent sur les points suivants :

  • Le nombre de stagiaires, d’heures de cours dispensées, de formations cumulées
  • Des données à vocation pédagogiques sur le taux de réussite, le taux de certification, le taux de satisfaction
  • Des données sur l’expérience de l’apprenant avec une mesure de la satisfaction et du niveau de recommandation

Si ces données sont indispensables lors de l’audit initial, elles sont particulièrement passées à la loupe lors de l’audit de surveillance. En effet, afin de valider l’audit de surveillance, il est indispensable de bien maitriser ces indicateurs. Les personnes en charge de la certification dans leur organisme de formation, ont tout intérêt à suivre une formation de mise en place de démarche qualité. Cette formation leur permettra entre autres, de faire une lecture éclairée des indicateurs

Les taux d’obtention des certifications professionnelles : au cœur de l’audit de surveillance

Dernier indicateur du critère 1, le taux d’obtention des certifications professionnelles. Ce dernier est particulièrement examiné dans l’audit de surveillance.

Lorsque les prestations réalisées conduisent à une certification professionnelle, le prestataire doit communiquer les informations liées au taux d’obtention des certifications. Il doit aussi informer sur les taux d’obtention des certifications préparées, les possibilités ou non de valider un ou plusieurs blocs de compétences, les équivalences, passerelles etc. Il doit également transmettre des informations sur les suites de parcours et les débouchés possibles.