QUALIOPI, RNCP, CPF … Et la VAE dans tout ça ?

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Qu’est-ce que la VAE ?

Toute personne, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut et son niveau de formation, qui justifie d’au moins 1 an d’expérience en rapport direct avec la certification visée, peut prétendre à la VAE et tenter d’obtenir cette certification par reconnaissance de ses compétences acquises au fil de ses activités professionnelles, bénévoles et/ou syndicales. Cette certification doit être inscrite au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) et peut-être un diplôme, un titre ou un certificat de qualification professionnelle.

Les atouts de la VAE pour un organisme prestataire d’actions concourant au développement des compétences (OPAC) ?

L’état booste depuis son origine la VAE en lui dédiant à présent un site riche de ressources et de témoignages (http://www.vae.gouv.fr/espace-ressources/fiches-outil/) mais aussi en soutenant les actions collectives et récemment encore, dans le contexte sanitaire, en ayant développé des dispositifs de financements forfaitaires avec Transition Pro et les OPCO (jusqu’en juin 2021).

Via le CPF, les frais d’accompagnement peuvent être pris en charge. La VAE est une opportunité d’enrichir son offre de prestations en proposant une alternative à des publics peu enclins à recourir à la formation ou encore à des publics désireux de reprendre des études mais ne disposant pas des prérequis.

Elle favorise les mobilités professionnelles et la sécurisation des parcours, des enjeux forts face aux évolutions majeures du monde du travail, des emplois et des métiers. Elle est aussi une opportunité de renforcer les liens avec le monde professionnel notamment en collaborant à des projets de la Gestion des emplois et des parcours professionnels GEPP (ex.GPEC). Elle permet enfin d’augmenter sa visibilité et gagner en légitimité dans les secteurs d’activité couverts par les certifications proposées.

Enregistrement d’une certification au RNCP : obligation de mettre en oeuvre la VAE !

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La procédure d’enregistrement d’une certification au RNCP par France compétences qui instruit les demandes, rend la VAE obligatoire et sa mise en œuvre effective est vérifiée.

Il s’agit d’une véritable ingénierie de la VAE, car dans ce cadre-là, l’évaluation diffère d’une évaluation en fin de formation. Ce n’est pas un examen. Elle est basée sur le référentiel des activités et compétences de la certification et évalue si le candidat a ou non acquis les compétences requises. Elle doit donc faire l’objet d’un règlement spécifique, distinct de celui de certification.

    Afin de mettre en oeuvre la VAE, le certificateur doit répondre aux questions suivantes :

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    Quelles informations ? Quels acteurs dans le process ? 

    Quelles évaluation spécifique en VAE pour la certification envisagée ?

    Par quel process ? Quelles épreuves ?

    Quel accompagnement VAE proposer ? Qui et quelle professionnalisation ?

    Quel jury et quelle professionnalisation ?

      Dans qualiopi, la VAE fait également l’objet de l’audit ! 

      La VAE, en qualité d’action concourant au développement des compétences, selon la réforme de la formation professionnelle de 2018, n’échappe pas à la règle. L’OPAC proposant la VAE devra être certifié QUALIOPI au 1er janvier 2022 en vue de financements publics ou mutualisés (OPCO, Etat, Régions, Pôle emploi, Agefiph, CPF…).

      La VAE est analysée aux travers des 22 indicateurs communs et de 2 indicateurs spécifiques. A noter qu’elle fait également l’objet de 7 obligations spécifiques : 

      • Les précisions sur la démarche et les modalités d’instruction et de faisabilité, avec une attention particulière pour les diplômes de l’Education Nationale
      • La contractualisation de l’accompagnement et les rôles du bénéficiaire vs accompagnateur,
      • L’adaptation des modalités de l’accompagnement en fonction des besoins du bénéficiaire, les phases individuelles et/ou collectives
      • Le dossier de suivi de la progression du candidat,
      • Mise à disposition par le certificateur des informations sur les conditions de certification et les calendriers de jury,
      • La spécificité des intervenants externes,
      • L’obligation de formation des accompagnateurs