FOAD : Le digital Learning au service des nouveaux usages de la formation professionnelle

tracés-rouge-titre

Pour un premier RDV gratuit c’est ici ←

 

La formation professionnelle est en pleine mutation. Internet et les outils digitaux d’aujourd’hui offrent des possibilités infinies d’apprendre à distance, renversant les approches académiques et obsolètes de la pédagogie d’antan ! En effet, il y a encore peu, qui aurait accepté l’idée qu’un stagiaire « s’amuserait » tout en apprenant, et ce grâce au serious game ? Moins ennuyeuse, peu contraignante, accessible « quand et d’où on veut », plus dynamique, ludique, plus interactive, la FOAD rencontre un vrai succès.

Si la crise sanitaire a accéléré cette transformation de la formation professionnelle, le succès de la FOAD repose en grande partie sur les différents formats d’apprentissage qu’elle permet, offrant une individualisation et une personnalisation des parcours tout en renforçant l’autonomie et l’engagement des apprenants.

FOAD : Quésaco ?

Les années 1990 marquent un tournant dans la formation à distance grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et le numérique qui vont faire voler en éclat les notions de temps et de lieux ; d’où le qualificatif d’« ouverte » de la formation à distance. Elle offre aux bénéficiaires un parcours individualisé, adapté, accessible et flexible en s’appuyant sur une approche multimodale des situations d’apprentissages et intégrant au fil du temps un suivi pédagogique personnalisé. Elle permet de lever certains freins en matière de mobilité géographique et physique, de difficultés financières (coût moins important qu’une formation en présentiel), de difficultés pour apprendre (profils atypiques…), jusqu’aux adaptations numériques répondant aux critères « RGAA » d’aujourd’hui en matière d’accessibilité pour des personnes en situation de handicap (sous-titrage codé pour les sourds, lecteur d’écran pour les aveugles par exemple). Les bénéfices de la FOAD reposent également sur les possibilités de combiner des apprentissages synchrones et asynchrones. Il ‘s’agit d’alterner des cours en temps réel via des formats en ligne encadrés (classe virtuelle, espaces collaboratifs, tchats…) et des temps « autogérés » d’apprentissage via des modules construits de manière autoguidée (vidéo explicative, fiches, quiz…). La plus-value de mixer ces formats d’apprentissage réside dans les points suivants :

  • Réussite du plus grand nombre de stagiaires
  • Taux d’abandon en baisse significative
  • Taux d’engagement en hausse
  • Appartenance à un groupe et stimulation renforcées
  • Flexibilité temps- espace, parcours individualisé

Témoignage de MHD Formation après avoir développé des formations digitalisées

Qualiopi et FOAD

Il n’y a pas d’indicateur spécifique à la FOAD. Pour autant, une attention particulière sera utile dans votre préparation à la certification Qualiopi. Chaque indicateur démontrant « l’adéquation des moyens techniques et pédagogiques mis en œuvre » ainsi que les modalités d’accompagnement des stagiaires dans l’appropriation des ressources techniques et pédagogiques, conduit nécessairement à interroger vos pratiques en matière de FOAD. Idem pour la veille pédagogique et technologique mise en œuvre par les équipes pour répondre aux évolutions de la formation et des métiers faisant l’objet de l’offre de formation, le cas échéant les actions de formation des formateurs nécessaires à l’animation de FOAD. Les plateformes LMS (plateformes d’apprentissage et de gestion de la formation) sont d’une grande efficacité pour apporter des éléments de preuves dans une démarche Qualiopi. En effet, on peut notamment extraire :

  • Les statistiques des parcours engagés/réalisés : effectifs par action, taux de réussite, abandons, données socio-économiques…
  • Les éléments du positionnement initial et d’évaluation en cours de formation/finales, et les résultats
  • Systèmes de convocation, de diffusion d’information
  • Des données « métriques » sur l’implication des stagiaires (temps de connexion, taux d’avancement dans les parcours d’apprentissage, taux de complétion, les échanges réalisés avec l’équipe pédagogique et/ou entre pairs, la participation à des classes virtuelles, les travaux déposés…)
  • Les ressources proposées (tutoriels, guides…) proposées par la plateforme pour les formateurs (taux de progression, …)
  • Les ressources proposées par la plateforme en matière de veille sur l’évolution des technologies et de la pédagogie
  • Les statistiques des suivis post-formation (taux de satisfaction)
  • Traitement des réclamations

Un nouveau cadre législatif

La loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale, puis le décret n°2014-935 du 20 août 2014, confère un cadre juridique à la FOAD, inscrivant les formations sans face à face pédagogique dans le Code du travail. La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel spécifie que l’action de formation peut « être réalisée en situation de travail ou, en tout ou partie, à distance ». De fait, comme toute action de formation, elle doit faire l’objet d’un programme de formation précisant les prérequis, les objectifs de formation, les moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement mis en œuvre, les moyens de suivi pédagogique et d’évaluation. Le programme de formation en tout ou partie à distance doit également préciser : la nature des travaux à réaliser et le temps estimé, les modalités de suivi et d’évaluation spécifiques aux apprentissages en FOAD, les moyens d’organisation, d’assistance pédagogiques et techniques, les personnes ressources (contacts, modalités, lieux, délais de réponse…) en charge de l’accompagnement des stagiaires. Une attestation de fin de formation doit être délivrée systématiquement. Elle devra préciser les objectifs atteints, la nature et la durée de l’action et les résultats aux évaluations des acquis.

Justificatif de réalisation de l’action de formation

Quelles que soient les modalités de formation proposées, en présentiel et/ou à distance, chaque action de formation doit être justifiée quant à sa réalisation effective, auprès des financeurs. Quel temps attester (estimé ou réel) ? C’est le temps estimé qui sera comptabilisé (sauf en cas de sortie) Faut-il tracer les temps de connexion ? Pas exigé mais utile en cas de contrôle à postériori Quelles preuves des réalisations apporter ? travaux effectués, participation classes virtuelles, complétion tests… Comment justifier des temps et réalisations d’assistance technique et pédagogique ? Une plateforme LMS est très utile sur ce point Quelles preuves pour justifier le positionnement et les évaluations (en cours de formation et à l’issue) ? Fournir les modalités, les résultats des stagiaires Le PIF (plan individualisé de formation) est-il obligatoire ? Non, il n’est plus obligatoire dans la nouvelle loi ; mais préconisé et souvent demandé par les financeurs (ex. Marché PIC de Pôle Emploi) Que conserver et présenter en cas de contrôle à postériori du service fait par les financeurs ? En fin de formation ou mensuellement selon les financeurs, seul le certificat de réalisation est demandé. Les autres que sont les preuves de réalisation des travaux exigés, les comptes rendus de positionnement et d’évaluations… doivent être conservés 4 ans (durée moyenne selon cahier des charges des financeurs) et présentés en cas de contrôle de service fait par les financeurs.